L’Histoire se passe dans la cuisine d’une cantine d’école primaire. D’abord il y a Madelon qui est ronde comme un melon et travaille là depuis des années. Cette cuisine, c’est son domaine, son antre, son cocon.
Ensuite, il y a Eugène, son ami, son confident.
Puis un jour Madelon gagne le grand prix de la tombola Dijonnaise : un voyage autour du monde pour une durée d’un an. Le voyage dont elle rêve depuis toujours ! Et le départ est prévu quand ? Tout de suite : une remplaçante est envoyée illico.
Elle sonne, elle arrive comme une tornade, c’est une jeune cuisinière intérimaire qui s’appelle Madeleine, enthousiaste, stricte, pleine d’idées toutes faites pour que sa cuisine soit bien nette. Elle atterrit dans cette cuisine comme sur une autre planète où tout lui semble hostile.
- Vous n’avez pas de hotte ?
- Une hotte ? Mais enfin, voyons, ici les bonnes odeurs s’imprègnent dans les murs, il faut qu’elles traversent les couloirs pour ouvrir l’appétit des enfants, une hotte, malheureuse !
C’est Madelon aux bas de laine et Madeleine aux bas nylons qui vont s’affronter autour d’un limaçon.
Le spectacle des Madeleines nous parle de la rencontre de deux femmes, en apparence très différentes. L’une est grande, l’autre petite, l’une est maniaque, l’autre bohème, l’une est un modèle de rigidité qui flirte avec le ridicule, l’autre un modèle de laisser faire qui frise le laisser-aller. Stressée-détendue, sèche-moelleuse, longue-ronde… Et pourtant elles toutes deux s’appellent Madeleine. Hasard ou partie visible de leurs ressemblances intérieures?
Mise en scène | Philippe Léonard |
Ecriture | Création collective |
Comédiennes | Florence Laloy Marie Renson |
Scénographie | Emilie Cottam |
Costumes | Marie-Eve Toussaint |
Lumières | Jacques Verhaegen |
Musique | Philippe Laloy |